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| >>> b i o g r a p h i e |
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 Tout comme la diva capverdienne Cesaria Evora, Gabriela Mendès est née et a grandi dans la ville de Mindelo, sur l'île de São Vicente, l'une des îles du nord de l'archipel du Cap-Vert.
C'est à quatre ans qu'elle découvre le plaisir de la musique, en écoutant sa mère chanter accompagnée de grands musiciens tels que le violoniste Malaquias.
La petite Gabriela rentre à l'école Salesiana, réputée pour avoir accueilli de futurs grands noms de la musique capverdienne contemporaine (Tito Paris, Paulino Vieira, Bau, etc). Le père Cristiano insiste pour qu'elle intègre la chorale de l'école, elle en deviendra vite la soliste.
 Parallèlement à ce premier engagement musical, Gabriela apprend dans des fêtes de quartier à interpréter les mélodies et rythmes capverdiens, elle enchaîne mornas, coladeiras, galôpe.
Encouragée par ses amis virtuoses Bau, Voginha ou encore Bius, elle comprend rapidement que sa passion pour la musique prend de plus en plus d'importance dans sa vie.
A la fin des années 90, Gabriela enchaîne les concerts dans les pubs et hôtels de Mindelo, son répertoire s'agrandit et elle attire l'attention du public.
En 2000, elle monte pour la première fois sur la scène d'un festival, celui de Santo Antão, et, quelques mois plus tard, elle est invitée par le festival de Santa Maria (île de Sal) où elle joue devant 40000 personnes, accompagnée par certains des musiciens de Cesaria Evora.
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Mon concert fut une réussite, les critiques m'ont accueillie comme une révélation de la chanson capverdienne, j'ai même eu une toute première proposition de contrat. |
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En fin d'année, une maison de disques la fait jouer à Paris, en première partie de sa compatriote Mariana Ramos. Et elle conclue l'an 2000 par son premier concert à Praia, la capitale du Cap Vert, sur l'île de Santiago.
L'année suivante, après avoir fait un tour de chant en compagnie de Bau, Bius, Djosinha, Luis Morais ou Tito Paris dans son île de São Vicente, Gabriela enchante le public du fameux festival de Baia das Gatas, puis celui d'Escurralete, sur l'île voisine de Santo Antão.
 En 2002, elle joue plusieurs fois au Portugal ; à Porto dans le cadre du festival Porto 2002, puis lors de soirées musicales au Pub Enclave à Lisbonne. Elle est invitée dans d'autres festivals, comme à Fest-Vale sur l'île de Santiago ou à Praia da Cruz sur Boa Vista.
En 2003, elle est choisie à Mindelo parmi d'autres très grands artistes capverdiens pour rendre hommage à Bana, avant de retourner en France pour tenter de conquérir le cœur des spectateurs du 9ème Festival des Traversées de Tahitou.
Elle donnera de nouveaux concerts en France en 2004.
Ces voyages vers la France continuent en 2005 puisque c'est à Paris, dans les locaux des Studios Plus XXX que Gabriela enregistre son premier album Tradição, produit par Casa da Morna Lda et distribué par Empreinte Digitale/Nocturne. A sa sortie, le CD est diffusé régulièrement sur Radio France Internationale, France Inter, France Culture et fait l'objet de critiques très encourageantes dans la presse française.
Après un nouveau passage au festival de Baia das Gatas, Gabriela choisit en fin d'année la scène parisienne du China Club pour lancer Tradição, concert suivi d'autres représentations au Mam'Bia, au Renoma Café (Paris), ou encore au Casino des Pins aux Sables d'Olonne.
 Quand on aime, on ne compte pas: en 2006, elle ouvre le festival de Baia das Gatas juste après Vasco Martins et avant d'autres grands noms comme Dudu Araujo ou Tcheka. Dans le même temps, deux compilations reprennent ses chansons, l'une chez l'emblématique Putumayo et l'autre chez Zone Franche.
L'année 2007 est marquée par plusieurs apparitions sur des festivals majeurs du sud de la France (Nice Jazz Festival, Festival de Barcelonnette), la participation à Musiqât en Tunisie et par une tournée aux USA (avec un concert mémorable au SOB's de New York) et au Canada (Nuits D’Afrique du Québec), préambules à une tournée automnale des centres culturels français. Des concerts qui viennent à point nommé pour appuyer le lancement de la réédition de l'album, enrichi d'un vidéo clip et d'une nouvelle version du morceau "Tradição", chanté en français sur un texte de Teofilo Chantre.
Voici l'adresse à laquelle vous pouvez écrire à Gabriela:
Casa da Morna
CP. 701
Mindelo / São Vicente
Republica de Cabo Verde
Ou par email à: casadamorna hotmail.com
A très bientôt !
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>>> q u e c h a n t e - t - e l l e ?
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Le Cap-Vert, ce petit pays sec et aride a contraint son peuple à s'émigrer en laissant derrière lui cœur et âme. Le répertoire est basé sur des rythmes traditionnels exprimant les sentiments et reflétant la vie quotidienne des capverdiens.
La MORNA exprime la solitude, la tristesse, la nostalgie, la déception et l'amour, tandis que la COLADEIRA est un mélange parfait de la joie et de la danse, sous le charme d'un pincement de guitare, du son d'un violon et d'une voix mélodieuse.
Dans la SAN JON, on devine le pouvoir d'une cadence qui parle de ces îles battues par le vent et la force de l'océan, et de ce peuple rêveur qui souhaite voir ses enfants sourire pour que l'espoir revienne et que chaque être puisse profiter de son existence.
 Dans le FUNANA, joué quant à lui dans les îles du sud de l'archipel, on est emporté par le courage et la volonté de ces gens malgré tout heureux, qui, sur des tambours et à l'accordéon, battent le rythme d'une danse pleine de sensualité.
"Tradição", le premier album de Gabriela Mendes, regroupe des morceaux écrits par quelques-uns des meilleurs compositeurs capverdiens, chacun d'entre eux étant connu pour son style bien particulier.
Manuel d'Novas participe, accompagne et modèle la musique capverdienne depuis de longues décennies, il est encore aujourd'hui l'un des compositeurs favoris de Cesaria Evora ou de Bana, les deux plus grands ambassadeurs de la morna et de la coladeira à travers le monde.
Musicologue et poète passionné, Vasco Martins écrit des symphonies en intégrant de nouveaux types d'accords dans la musique traditionnelle. On lui doit aussi la composition du superbe CD "Coraçon Leve" de la chanteuse Herminia.
Jeune trentenaire archi-doué, charismatique mais humble face au succès qu'il connait en France et au Cap-Vert, Tcheka a trouvé le temps, entre enregistrements et interviews, d'écrire deux superbes morceaux pour Gabriela.
"Ness bo jardim" a été composé par Dany Mariano, signant là un nouveau standard à la hauteur de ses autres tubes (le superbe "Mundo ka krê", par exemple).
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>>> C a p - V e r t : e n s a v o i r p l u s
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> géographie
Situé à 500 km au large du Sénégal, le Cap Vert est un archipel de dix îles (dont neuf habitées) réparties en deux groupes: les Barlavento au Nord, les Sotavento au Sud.
D'origine volcanique, l'archipel ne compte qu'une seule île, Fogo, avec son volcan actif, qui est aussi le point le plus haut, à 2800 mètres. La dernière éruption date de 1995.
Avec une superficie de 991 km2, Santiago est l'île la plus grande tandis que Brava, la plus petite, ne s'étend que sur 64km2.
Les trois îles les plus à l'Est sont érodées et ne présentent qu'un relief modéré. On y trouve de nombreuses dunes de sable.
> histoire
Tirant leur nom de l'alignement qu'elles présentent avec la presqu'île du Cap-Vert au Sénégal, les îles du Cap Vert ont été découvertes en 1460 par les navigateurs gènois Antonio et Bartolomeo da Noli au service du Portugal. Elles étaient totalement inhabitées.
Commence alors le peuplement de l'archipel par des colons portugais, des juifs fuyant l'Inquisition, criminels déportés, esclaves capturés sur la côte Africaine, etc. Sal et São Vicente seront les dernières îles peuplées.
 Dernier point de ravitaillement en eau et en nourriture avant la traversée pour les Caraïbes et l'Amérique, leCap Vert connaîtra un développement lié à celui de la traite des esclaves.
Au 19ème siècle, les dépôts de charbon installés sur São Vicente contribueront à l'essor de l'archipel, mais l'administration portugaise sera incapable de prévoir une solution de remplacement quand les bateaux abandonneront le charbon au bénéfice du fuel.
Comme toutes les colonies portugaises, le Cap Vert connaîtra la dictature de Salazar qui réprima sévèrement toute velléité indépendantiste. Les luttes armées sur le continent africain (dont celle menée en Guinée-Bissau par Amilcar Cabral à la tête du PAIGC - "Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap Vert") contribueront à l'affaiblissement puis au renversement du pouvoir au Portugal lors de la Révolution des Oeillets de 1974.
Le Cap Vert obtiendra son indépendance le 5 juillet 1975 et passera sous le contrôle exclusif du parti unique d'orientation marxiste, le PAIGC, devenu par la suite PAICV.
Suite à l'éclatement du bloc soviétique, l'ouverture à la démocratie se fera en 1991 avec le passage au multipartisme et la victoire du parti libéral MPD (Mouvement Pour la Démocratie). Depuis, les élections et les alternances se succèdent.
> pratique
Si la langue officielle est le portugais, la langue parlée est le créole.
 Le peuplement des îles a donné lieu à un grand métissage, surtout dans les îles du Nord avec le passage de nombreux navires marchands sur São Vicente. La population est évaluée à 440000 habitants dans les îles et l'on estime qu'il y a près d'un million d'émigrants répartis entre les USA, le Portugal, la Hollande, la France, l'Italie, le Luxembourg, etc.
La monnaie officielle est l'escudo capverdien, désigné ECV ou CVE (avec 1 euro=110,265 escudos). L'euro est accepté dans la plupart des commerces, à un taux différent (1 euro=100 escudos).
Le pays occupe la 103ème place dans le classement du développement humain tenu par les Nations Unies. Il passera prochainement de la catégorie des "Pays les Moins Avancés" à celle des "Pays Emergents". Le revenu annuel par habitant est de 1440 dollars. L'argent envoyé au pays par les émigrants représente un tiers du PNB, un autre tiers étant apporté par les subventions internationales.
 Le pays connait deux saisons: la sèche, de novembre à juillet, et celle des pluies, d'août à octobre, pendant laquelle il peut y avoir quelques averses. Les températures sont hautes et quasiment constantes, avec un minimum de 20° en hiver. Les soirées peuvent être fraiches (16-18°) de décembre à mars. Enfin, l'archipel est traversé par des vents à partir de novembre jusqu'à juin, avec de fortes rafales possibles en fin de saison.
La musique capverdienne a commencé à se faire connaître dans les années 90 avec des artistes comme Boy Gé Mendès, Fantcha, Tito Paris, Téofilo Chantre et bien sûr Césaria Evora. Le festival de Baia das Gatas organisé sur São Vicente au mois d'août accueille jusqu'à 30000 personnes par jour.
Le plat national s'appelle la catchupa, un ragoût très consistant fait d'haricots blancs, de maïs, de choux, de potiron, de poisson et de porc salé.
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